<para>D'habitude, les messages de programme et la documentation sont écrits en anglais. Cependant, puisque l'on utilise une structure composée d'une collection d'outils et de librairies, il a été possible d'avoir les programmes favoris dans votre langue native autre que l'anglais. Le processus d'adaptation à une langue spécifique est appelé localisation. Ceci inclut la traduction de l'interface des programmes ainsi que leur documentation dans les langues dont ont besoin les utilisateurs et de faire en sorte que les entrées et les sorties répondent à des conventions particulières dans certains pays ou régions. &kbabel; est un outil qui permet de vous assister lors d'un processus d'internationalisation permettant de faire en sorte que l'interface d'une application soit disponible en plusieurs langues.</para>
<para>Chaque programme orienté localisation rend disponible pour la localisation un ou plusieurs fichiers de catalogue de messages. L'extension de ces fichiers est <literal role="extension">.pot</literal>. <acronym>POT</acronym> est un acronyme de <quote>Portable Object Template</quote>.</para>
<para>Chaque traducteur prend une copie d'un fichier <acronym>POT</acronym> et commence a traduire les messages. Ce fichier deviendra un fichier <acronym>PO</acronym>, Portable Object et représente une seule langue. </para>
<para>Chaque traducteur prend une copie de l'un de ces gabarits POT et commence a remplir les blancs: chaque message est traduit dans la langue désirée. Le fichier contenant le texte traduit est le fichier <acronym>PO</acronym> (Portable Object). </para>
<para>Une fois que tous les messages ont été traduits, le fichier <acronym>PO</acronym> est compilé dans un format de fichier binaire lisible par la machine, connu sous le nom de fichier <acronym>MO</acronym> (Machine Object). Ces fichiers, qui seront stockés avec l'extension <literal role="extension">.mo</literal>, agissent comme une base de données pour minimiser le temps pris par les applications pour rechercher chaque message traduit. </para>
<para>Ceci suggère une question: devons nous savoir ce qu'il y a dans un fichier <acronym>PO</acronym> même si nous avons &kbabel;? La réponse est sans aucun doute oui. Il y a des situations ou un catalogue de message peut être corrompu et doit être réparé manuellement. La plupart de ces problèmes sont les très hais conflits<acronym>CVS</acronym> qui surviennent quand un processus de traduction est coordonné par un système de version concourant ( voir la documentation<ulink url="info:/cvs">CVS</ulink>). &kbabel; ne peut pas vous aider beaucoup si un problème comme ceci survient, alors un éditeur de texte et quelques connaissances des fichiers <acronym>PO</acronym> sont demandées. Regardons comme un fichier <acronym>PO</acronym> est construit.</para>
<para>Les fichiers <acronym>PO</acronym> consistent de paires de messages— un <emphasis>msgid</emphasis> et un <emphasis>msgstr</emphasis>. Le msgid est le texte en anglais et le msgstr est le texte traduit dans la langue appropriée. Le texte qui accompagne chaque msgid et msgstr est compris dans des doubles guillemets. Un exemple pris d'un fichier <acronym>PO</acronym> pour &noatun;, est <literal>msgid "Ouvrir une liste"</literal> </para>
<para>Les lignes vides et celles commençant par <literal>#</literal> sont ignorées. Les lignes commençant avec un # représentent des commentaires et sont un moyen utile de fournir une note détaillant dans quel fichier ce message sera utilisé et dans le cas de développeurs, de fournir des commentaires additionnels pour faciliter la traduction. &kbabel; affiche ces lignes de commentaires pour chaque message.</para>
<para>Dans de nombreux cas la première paire msgid-msgstr dans un fichier <acronym>PO</acronym> est une fausse entrée (agissant comme une en-tête de fichier <acronym>PO</acronym>) qui contient diverses informations à propos du fichier<acronym>PO</acronym> traduit, comme le nom de l'application, la date de traduction, le nom du traducteur etc.</para>
<para>Les versions récentes de <application>&GNU; gettext</application> ont ajouté une autre fonction utile de i18n appelée <emphasis>formes plurielles</emphasis>. L'anglais utilise seulement le singulier et une forme plurielle des noms, &pex; <quote>1 fichier</quote> et<quote>10 fichiers</quote>. Ceci conduit beaucoup de développeurs à l'idée que le monde est simple et qu'ils peuvent utiliser des messages tels que <quote>Voulez-vous supprimer %1 fichier(s)</quote>, ou<literal>%1</literal> dénote un nombre de fichiers a être supprimés. Mais cela est fondamentalement faux. Pour la traduction Slovaque, il faut trois différentes formes du message. CE nombre est différent pour différentes langues et même quand c'est le même, &pex; le Tchèque utilise aussi trois formes, la règle d'emploi pour utiliser quelle forme peut être très différente. </para>
<para>Les formes plurielles dans les fichiers <acronym>PO</acronym> sont ici pour aider. Malheureusement, les développeurs &kde; n'aiment pas les implémentations des formes plurielles dans <application>&GNU; gettext</application> et ils ont introduit leur propre format et gestion pour elles. </para>
<para>Voici une copie écran de &kbabel;. Pour faciliter son usage, &kbabel; a des barres d'outils pour accélérer beaucoup d'opérations et pour les utilisateurs très occupés, il y a beaucoup de raccourcis clavier. La fenêtre principale est divisée en quatre parties.</para>
<para>La boîte d'édition<emphasis>supérieure gauche</emphasis>est en lecture seule et elle contient le champ du msgid courant du fichier PO ouvert et son texte anglais.</para>
<para>La boîte d'édition<emphasis>inférieure gauche</emphasis> contient le champ du msgstr relatif au msgid affiché et vous pouvez éditer ici le texte traduit.</para>
<para>La partie<emphasis>supérieure droite</emphasis> de la fenêtre est un panneau de commentaires dans lequel vous pouvez voir les commentaires ajoutés pour l'entrée en cours d'édition.</para>
<listitem><para>trouver comment le message courant est traité par l'application (formaté en c ou simple) </para></listitem>
<listitem><para>dans certains cas, pour lire des commentaires utiles ajoutés par le développeur de l'application pour aider les traducteurs dans leur travail, par exemple, il peut y avoir des astuces techniques (utilisées avec beaucoup d'effet dans le projet<application>LyX</application>). </para></listitem>
<listitem><para>quand vous avez besoin de connaître a quel fichier appartient un message parce que vous voulez rapporter une erreur d'orthographe dans le texte original anglais. </para></listitem>
<para>La fenêtre d'édition dans la partie inférieure droite est la plus sophistiquée. Sa taille peut être ajustée au moyen de la ligne séparatrice lui longe l'espace entre elle et le panneau de commentaires. Elle est multifonctionnelle et comporte deux panneaux à onglets: Chercher et Contexte. L'onglet Contexte contient une vue avec barre de défilement montrant les quatre entrées précédentes et les quatre entrées suivantes de l'entrée actuelle. C'est comme si vous pouviez voir un instantané du fichier PO édité. Que cela apporte-t-il? Il est très courant lorsque vous traduisez que beaucoup de chaînes soient en rapport à la fois avant et après, de sorte que vous puissiez y jeter un oeil si vous n'avez aucun indice sur la meilleure façon de traduire l'entrée actuelle. La traduction d'interfaces de dialogue est un bon exemple, où les éléments graphiques ont avec eux un texte associé et une aide rapide "Qu'est-ce que c'est?". </para>
<para><command>msgmerge</command> a essayé de trouver une meilleure chaîne traduite dans le reste des entrées du fichier PO. Ceci ne fonctionne pas parfaitement et vous devez éditer le texte traduit pour qu'il corresponde au texte anglais actuel. </para>
<para>L'état de l'entrée courante est indiquée par deux <acronym>LED</acronym>. Selon votre configuration, elles peuvent se trouver dans la barre d'état ou au-dessus de la boîte d'édition de <guilabel>chaîne traduite</guilabel>. Toutes les deux ont une couleur personnalisable pour s'adapter à vos exigences ou vos goûts visuels. Veuillez lire la section <link linkend="preferences">Préférences</link> pour voir comment vous pouvez ajuster ces paramètres. </para>
<para>Maintenant vous avez une idée sur la traduction d'un fichier PO. Dans cette section nous suivrons la manière standard pour traduire un nouveau fichier PO en utilisant les fonctions avancées de &kbabel;. Nous supposons que vous avez déjà ouvert un fichier gabarit POT et l'avez enregistré en fichier PO </para>
<para>&kbabel; vous permet de naviguer facilement a travers le fichier en fonction de l'état de leur traduction. L'état non traduit/fuzzy a déjà été introduit. Un message peut être marqué comme "en erreur "comme résultat d'une <link linkend="kbabel-validation">vérification de validation </link> ou de la validation faite par <command>msgfmt</command> Évidemment, &kbabel; gère la navigation dans l'historique des messages visités avec <guilabel>Avant</guilabel>/<guilabel>Arrière</guilabel>, comme dans &konqueror;.</para>
<para>Toutes les commandes pour la navigation sont dans le menu <menuchoice><guimenu>Aller</guimenu></menuchoice> </para>
<para><emphasis>éditer malin</emphasis> signifie que l'éditeur vous aidera a éditer aisément la traduction tout en prenant en compte les particularités du format PO. Il<quote>échappera</quote> quand cela est nécessaire. </para>
<para>Il gère plus d'un mode pour l'insertion des fins de ligne. Ceci est très utile à cause de la manière dont gettext gère les fins de lignes. Il les ignore simplement. (vous pouvez imaginer que tout le texte dans le <acronym>msgstr</acronym> est une ligne unique). Si vous voulez insérer une <quote>véritable</quote> fin de ligne, vous devez insérer un <userinput>\n</userinput>. Mais la plupart des traducteurs ne réalisent pas qu'une nouvelle ligne dans un <acronym>msgstr</acronym>n'ajoute aucun espace entre les lignes. Ceci peut être aisément résolu en ajoutant un espace à la fin de chaque ligne, mais vous pouvez facilement oublier, la fonction éditer malin le fait automatiquement pour vous. </para>
<para>Le tableau ci-dessous récapitule les fonctions d'éditer malin </para>
<para>Si vous voulez voir ou sont les espaces, vous pouvez activer <guibutton>Surligner le fond</guibutton> et/ou <guibutton>Marquer les espaces avec des points </guibutton> dans la boîte de dialogue préférences de l'onglet <guilabel>Édition</guilabel><guilabel>Apparence</guilabel>. </para>
<para>Comme première étape lors d'une nouvelle traduction, &kbabel; fournit une fonction pour remplir automatiquement les messages avec d'anciennes traductions. Choisissez<menuchoice><guimenu>Outils</guimenu><guimenuitem>Débrouillage des traductions</guimenuitem> </menuchoice> et &kbabel; présentera la boîte de dialogue suivante: </para>
<para>Dans la boîte de dialogue, vous devez spécifier que traduire et choisir les sources pour les anciennes traductions </para>
<para>En haut de la fenêtre<guilabel>Que traduire</guilabel> il y a trois cases a cocher (<guilabel>Entrées non traduites</guilabel>, <guilabel>Fuzzy entries </guilabel>, <guilabel>Entrées traduites</guilabel> pour spécifier le genre de messages que vous voulez traduire. Les entrées fuzzy et non traduites sont des choix naturels pour la traduction automatique mais vous pouvez aussi changer les messages déjà traduits). </para>
<para>La concordance exacte des <acronym>msgid</acronym> est toujours utilisée pour le débrouillage de la traduction. Cependant, vous pouvez ajouter plus de stratégies, par exemple <guilabel>autoriser la traduction fuzzy (lent)</guilabel> et <guilabel>autoriser la traduction de mot unique</guilabel>. Ces deux stratégies additionnelles doivent être gérées par les sources utilisées (voir ci-dessous). Il n'y a pas d'explication sur ce que fait <quote>traduction fuzzy </quote>, mais le but est assez évident. <quote>traduction de mot unique </quote> est adaptée a seulement certaines langues. &kbabel; essaie de traduire chaque mot dans le <acronym>msgid</acronym> séparément puis mettre les mots traduits (ou groupes de mots) dans le même ordre dans le <acronym>msgstr </acronym>. </para>
<para>Comme source pour le débrouillage, n'importe quel module de dictionnaire peut être utilise. Il existe une liste des modules a <guilabel>ne pas utiliser</guilabel> et a <guilabel>utiliser</guilabel>. Le premier module est interroge pour la traduction, s'il n'est pas trouve, le module suivant dans la liste est interroge et ainsi de suite. Vous pouvez utiliser les boutons avec les flèches pour déplacer les modules entre les listes. N'oubliez pas de changer l'ordre pour l'adapter a vos besoins en utilisant les boutons<guibutton>Déplacer vers le haut</guibutton> et <guibutton>Déplacer vers le bas</guibutton> </para>
<para>Normalement &kbabel; marque chaque message débrouillé en tant que fuzzy parce qu'il considère que toute traduction automatique doit être vérifiée par un traducteur. Si vous êtes a 100 % certain que la traduction automatique est correcte ou que vous allez vérifier de toute manière la traduction<guilabel>Marquer les entrées modifiées comme fuzzy</guilabel> vous permet de désactiver ce marquage fuzzy automatique, mais vous devrez confirmer ceci. </para>
<para>Si vous avez réglé toutes les options pour répondre à vos besoins, appuyez sur le bouton <guibutton>Démarrer</guibutton> pour traduire automatiquement les messages. Vous pouvez suivre la barre de progression et au cas ou, il y a toujours le bouton <guibutton>Arrêt</guibutton>. </para>
<para>Tout le monde fait des erreurs, par conséquent &kbabel; gère plusieurs vérifications pour les problèmes typiques dans les traductions. Ces vérifications (pas la vérification de syntaxe)peut être conduites de deux manières.</para>
<para>Les vérifications peuvent être faites a chaque changement du texte traduit. Ceux-ci sont appelés vérifications <emphasis>automatiques</emphasis> et peuvent être activées dans <link linkend="preferences-editor">la boîte de dialogue configuration de &kbabel; </link>. La vérification automatique de la syntaxe est possible a chaque enregistrement du fichier. </para>
<para>Les vérifications automatiques peuvent ralentir &kbabel;. Si vous avez un ordinateur lent, vous pouvez désactiver les vérifications automatiques et utiliser seulement la deuxième possibilité. Vous pouvez invoquer toutes les vérifications a partir de<menuchoice><guimenu>Outils</guimenu><guisubmenu> Validation</guisubmenu></menuchoice>. Alors la vérification est faite pour tous les messages dans le fichier et ceux comportant des erreurs sont marqués comme erreurs. </para>
<para>Ceci invoque <command>msgfmt</command> pour vérifier la validité du fichier PO comme étant vu par le paquet gettext. Il affiche le résultat de la commande et marque les erreurs. </para>
<para>Des traductions incorrectes peuvent provoquer des erreurs dans l'application. La partie la plus dangereuse d'une traduction est représentée par les arguments, par exemple pour les fonctions de type printf. Cette vérification compare le nombre et le type des arguments dans le <acronym>msgid</acronym> et le <acronym>msgstr</acronym>. Ils doivent correspondre. </para>
<para>Les interfaces utilisateurs graphiques contiennent communément des accélérateurs, par exemple des lettres qui peuvent être utilisées pour un accès rapide aux éléments de l'interface graphique par le clavier. Ils sont notés par les caractères spéciaux &pex; & dans &kde;. Une exigence typique de la traduction est que le texte traduit doit aussi contenir les accélérateurs. Cette vérification remarque ce problème pour vous. Le caractère accélérateur peut être spécifié dans <guilabel>Préférences</guilabel> sur l'onglet <guilabel>Divers</guilabel>. </para>
<para>Vous aurez besoin de ceci seulement pour des traductions &kde;. Certains textes sont trop communs et ils doivent être traduits différemment dans différents contextes. Dans &kde;, le contexte est décrit au début du <acronym>msgid</acronym> après la séquence spéciale <userinput>:_</userinput>. Mais certains traducteurs ne sont pas conscients de cette convention et ils peuvent essayer de traduire aussi le contexte d'information. Cette vérification s'occupe de cela. Si la vérification trouve des informations de contexte traduites, vous devez les enlever. </para>
<para>Si le <acronym>msgid</acronym> est spécifié comme une <quote>forme plurielle</quote>, la traduction doit contenir le nombre correct de traductions séparées par des <userinput>\n</userinput>. Le nombre correct dépend de la langue de traduction et est spécifié dans l'onglet <guilabel>Identité</guilabel> de la boîte de dialogue <guilabel> Préférences</guilabel>. Ceci est implémenté seulement pour &kde; à l'heure actuelle. </para>
<para>Les équations sont un format spécial de <acronym>msgid</acronym> typiquement utilisé dans les fichiers <filename>.desktop</filename>. Et parce que vos traductions sont fusionnées avec ces fichiers, le <acronym>msgstr</acronym> doit utiliser ce format aussi. Cela signifie que la traduction doit commencer (jusqu'à la première occurrence de <literal>=</literal> avec le même texte que le message original, par exemple <userinput>Nom=</userinput>. </para>
<title>Vérification orthographique de la traduction</title>
<para>Comme toujours, il est très important de vérifier l'orthographe de votre traduction avant de l'utiliser. De cette manière vous pouvez trouver des fautes de frappe et d'autres problèmes dans votre traduction. &kbabel; utilise les librairies &kde; standard pour la vérification d'orthographe et ses réglages standards peuvent être trouvés dans <link linkend="preferences-spellcheck">la boîte de dialogue configuration de &kbabel;</link>. La vérification d'orthographe elle-même peut être trouvée dans le sous menu <menuchoice><guimenu>Outils</guimenu><guisubmenu>Orthographe</guisubmenu></menuchoice>. Vous pouvez utiliser plusieurs modes pour la vérification d'orthographe. </para>
<para>Ceci est l'invocation générique d'une boîte de dialogue dans laquelle vous pouvez choisir le mode de vérification et régler un mode par défaut. Ceci est invoqué par <keycombo action="simul">&Ctrl;<keycap>I</keycap> </keycombo>. </para>
<para>S'il y a du texte sélectionné dans l'éditeur du <acronym>msgstr</acronym>, cette option est disponible et la vérification a lieu sur le texte sélectionné seulement. </para>
<title>Traduire du &XML;, <acronym>HTML</acronym>, &etc;</title>
<para>Les langages de balisage sont de plus en plus utilisés dans les interfaces graphiques. Le projet &kde; utilise aussi des fichiers <acronym>PO</acronym> pour traduire des fichiers de documentation DocBook (qui est aussi un langage de balisage). &kbabel; contient un bon nombre de fonctionnalités pour gérer cette tendance. </para>
<para>Nous allons décrire ici seulement les fonctions relatives aux balises utilisées pour le balisage en lui-même. L'autre problème introduit par l'utilisation de langages de balisage est la traduction de textes longs. Ce sujet est traité par la fonction <emphasis>diff</emphasis> décrite dans la<link linkend="kbabel-diff">section suivante</link> </para>
<para>La version actuelle de &kbabel; est capable de trouver quelles sont les balises utilisées dans le <acronym>msgid</acronym> et de fournir un accès aisé vers elles en utilisant les actions suivantes du menu <guimenu>Édition</guimenu>: </para>
<action>Ceci insère la prochaine balise trouvée dans le msgid dans la traduction. &kbabel; trouve la balise devant être insérée en comptant le nombre de balises à partir du début de la traduction </action>
<action>Ce sous-menu contient toutes les balises trouvées dans le texte original anglais. En sélectionnant une balise vous pouvez l'insérer à la position courante du curseur dans le texte traduit. </action>
<para>Comme il a déjà été expliqué, les applications actuelles, en essayant d'être faciles d'utilisation contiennent beaucoup de long textes descriptifs, y compris du balisage. Si un développeur change une partie du texte, le système &GNU; gettext va dans le meilleur des cas garder l'ancienne traduction et la marquer comme fuzzy. (Dans le pire des cas vous perdrez la traduction complète, en fonction de la taille des changements de texte). Ceci fonctionne correctement si un <acronym>msgid</acronym> est court, parce que vous pouvez trouver les changements rapidement. Mais si le texte est assez long, vous allez devoir lutter pour trouver ce qui a été changé. (par exemple, cela peut être un changement d'article réalisé par une équipe de relecteurs. </para>
<para>Pour aider, &kbabel; peut être paramétré pour chercher dans le <acronym>msgid</acronym> original et de montrer les différences. Les changements sont affichés graphiquement dans la fenêtre <guilabel>Texte original</guilabel>. La manière exacte peut être paramétrée dans <link linkend="preferences-editor-appearance">la boîte de dialogue configuration de &kbabel;</link>. <menuchoice><guimenu>Outils</guimenu> <guisubmenu>Différences</guisubmenu> <guimenuitem>Montrer les différences</guimenuitem> </menuchoice> affichera les différences trouvées. Pour voir le texte actuel sans le mélange du le texte original avec les différences, utilisez <menuchoice><guimenu>Outils</guimenu><guisubmenu>Diff</guisubmenu><guimenuitem>Afficher le texte original</guimenuitem></menuchoice>. </para>
<para>Vous pouvez activer et désactiver la recherche automatique de différences en choisissant <menuchoice><guimenu>Outils</guimenu> <guisubmenu>Différences</guisubmenu> <guimenuitem>Mode différences</guimenuitem> </menuchoice> </para>
<para>Comme toujours, vous pouvez utiliser différentes sources pour trouver la vieille version du texte, tout étant paramétré dans <link linkend="preferences-diffmode">la boîte de dialogue configuration de &kbabel; </link>: </para>
<para>Vous pouvez utiliser la base de donnée des traductions pour la recherche des différences. Il est fortement recommandé d'activer le stockage automatique des messages nouvellement traduits dans la base de données dans la<link linkend="database-fill">boîte de dialogue configuration de la base de données des traductions </link>. Ce mode peut être activé par <guilabel>Utiliser les messages de la base de données des traductions</guilabel>. </para>
<para>Ceci est utilisé seulement si la recherche dans la base de données est désactivée. En paramétrant <guilabel>dossier de base pour les fichiers différences</guilabel> vous pouvez naviguer dans &kbabel;, et indiquer quel fichier utiliser pour les différences. Il prend le chemin relatif du fichier ouvert et utilise ce chemin relatif dans le dossier spécifié ici. S'il y a un fichier correspondant, il sera utilisé. Pour utiliser ce mode vous devez faire une copie des anciens fichiers avant chaque mise à jour. </para>
<para>Si la méthode précédente ne fonctionne pas correctement, vous pouvez toujours paramétrer le fichier de différence manuellement en choisissant <menuchoice> <guimenu>Outils</guimenu><guisubmenu>Différences</guisubmenu> <guimenuitem>Ouvrir le fichier pour les différences</guimenuitem></menuchoice>. </para>
<para>La recherche de différence n'est pas toujours précise, parce que le fichier <acronym>PO</acronym> ne contient pas de référence au message original. </para>
<para>Parce que les formes plurielles sont un sujet plutôt complexe, une section spéciale est consacrée a leur gestion dans &kbabel;. </para>
<para>&kbabel; peut lire les formes plurielles &GNU; mais ne peut pas les éditer. Il ne gère à l'heure actuelle que les versions des formes plurielles &kde;. </para>
<para>Chaque langue dans laquelle &kde; est traduite doit avoir paramétré un nombre correct de formes plurielles. Ceci est effectué en traduisant une entrée dans <filename>tdelibs.po</filename>. Le nombre est choisi en sélectionnant le nom d'une langue, qui utilise le même nombre et les même <emphasis>règles</emphasis> pour trouver la forme de pluriel correcte. La liste à jour des valeurs possibles peut être trouvée dans le code source de tdelibs, dans le fichier <filename>tdecore/tdelocale.cpp</filename>. </para>
<para>Les formes plurielles de &kde; sont notées par un commentaire <userinput>_:</userinput> contenant l'argument <literal>%n</literal>. Cet argument est ensuite utilisé dans le message lui-même et il contrôle quelle forme plurielle de votre langue doit être utilisée en fonction des règles de votre langue. </para>
<para>La traduction d'un message de forme plurielle doit avoir un format spécial. Il doit contenir le nombre correct de traductions (une pour chaque forme plurielle) séparée par une fin de ligne <literal>\n</literal>. Par exemple, <quote>Fichiers%n choisis</quote>, traduit en slovaque est rendu par: </para>
<para>Pour vérifier que votre traduction comporte le nombre correct de formes plurielles, utilisez le menu <menuchoice><guimenu>Outils</guimenu> <guisubmenu>Validation </guisubmenu> <guimenuitem>Vérifier les formes plurielles (KDE seulement)</guimenuitem> </menuchoice>. </para>